Pockemon Crew
Première compagnie de breakdance la plus titrée au monde, le Pockemon Crew a apporté une contribution hors-normes au monde du hip-hop depuis vingt ans, ayant conquis plus de 800 000 spectateurs dans plus de 50 pays à travers le monde. Depuis 2004, Riyad Fghani, directeur artistique de la compagnie lyonnaise, fait émerger toute l’énergie et la technicité des gestes qui font la beauté de la danse hip-hop dans ses créations chorégraphiques. Collectif précurseur, innovant et engagé, leur répertoire de dix pièces se fonde sur la sémantique de cette discipline qui les a forgés : respect, persévérance, dépassement de soi et ouverture d’esprit.
Les débuts de la danse hip-hop
La danse est la plus ancienne expression artistique du mouvement hip-hop. Cette place privilégiée accordée initialement à la danse transparaît dans le terme « hip-hop » puisque « to hop » signifie danser. Dans les années 1970, dans les rues de la zone sud du Bronx de New-York, des jeunes qui ont envie de s’en sortir se regroupent, s’inventent des noms (Kool-Hurc, Phase-2, Grand Mixer D.S.T) et inventent une danse : le break ou breaking, caractérisée par son aspect acrobatique des figures au sol. Ce sont tous des B-Boys (un raccourci pour « Break Boys »). Les « boys » se mettent en cercle, ils attendent que le « DJ » (un raccourci pour Disc-Jockey, celui qui choisit les disques), qui est aux commandes de deux platines, se mette à scratcher, à breaker. Quand le tempo est donné, un boy se détache du cercle pour danser, puis un autre, chacun à tour de rôle. C’est cela le breaking, l’origine de la danse hip-hop.