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JACQUES BONNAFFE

Allocution poétique / L'Oral et Hardi

L'oral et Hardi, discours de campagne d’un éventuel non candidat entamé au gré des festivals d'été, prolongé en soirées-concerts jusqu'à devenir allocution poétique à la maison de la Poésie à Paris, à la Bastille et partout ailleurs en tournée.

L'oral et Hardi, portrait de l’artiste en Hercule de foire, regroupe quelques grands textes étonnants de Verheggen, ses odes homériques, ses harangues, ses transes linguistiques, ses morceaux de brave homme, ses discours manifestes.

 

Jean-Pierre a le goût du grand souffle épique, même quand ses thèmes ont allure de jeux de mots.

 

Marcel Moreau a raison d’écrire qu’il est « une sorte de bienfaiteur » et d'ajouter : « pourtant, il a de quoi faire peur, avec son couteau à découper le vocabulaire, avec sa scie à tronçonner la syntaxe, avec ses tâches de grammaire sur son tablier. Mais voilà, ce n’est pas un boucher. » Verheggen s’est lancé depuis quarante ans dans la grande aventure de l’ouissance. Poète phénomène, poète énergumène, il est l’inventeur d’un genre nouveau, l’opéra bouche. »

Dans la presse

« Jacques Bonnaffé est un amoureux des mots et, comme il est d’un tempérament généreux, il a fait fructifier le don de faire partager sa passion. Partant des textes de Verheggen, il a réalisé un spectacle qui tient du burlesque, de l’art du clown, du slam et de l’engagement politique ce qui, en cette période de mépris des politiques pour la culture tient de l’urgence. Son spectacle, littéralement explosif, où il fait preuve d’une truculence rabelaisienne, est un petit régal. Je n’emploie le mot « petit » que parce que la représentation est court (1h15). Elle enchantera un public friand de grands numéros d’acteurs, mais aussi des jeunes, qui se délecteront à voir se déchaîner un mec jamais avare de son énergie. »

Joshka Schidlow, Télérama sortir

 

« Jacques Bonnaffé se met au service du poète belge Jean Pierre Verheggen, sous un titre qui est à la fois un programme et une facétie : « L’Oral et Hardi ». L’acteur, on le connaît, ne s’économise pas. L’écrivain non plus, qui jongle avec les mots pour tordre le cou aux pensées communes et trouver dans des alliages nouveaux et rieurs les mystères et les beautés de l’existence. Bonnaffé, qui a conçu le spectacle à partir de plusieurs livres de Verheggen, aime la parodie sérieuse et l’explosion ininterrompue. La soirée débute comme une fausse cérémonie officielle puis libère ses feux de joie : la vision de l’être humain vivant au plus vif de son corps, les élucubrations du poète se peignant en « Castafiore catastrophique ». Bonnaffé, grandiose, mène un combat ruisselant et, avec ce Rabelais du Nord, porte à la même fusion l’amour et la colère, laissant le
spectateur percuté, ébloui, étourdi."

Gilles Costaz, Les Echos

Distribution

Jeu et mise en scène Jacques Bonnaffé
Avec le regard complice de Luc Leclerc du Sablon
Scénographie Michel Vandestien
Lumières Orazio Trotta
Musiques Louis Sclavis / extraits de l’album La moitié du monde
Collaboration sonore Bernard Vallery
Régie générale Gaëtan Lajoye

Crédits

Textes de Jean-Pierre Verheggen / Jacques Bonnaffé
Mise en jeu Jacques Bonnaffé

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