Tangomotán aime improviser et ne se lasse jamais de réinterpréter, de travailler, d’évoluer, de s’affranchir pour mieux redécouvrir ce tango qu’ils rendent palpable, charnel, visuel. Le temps d’un concert les minutes sont suspendues ; passé, présent et futur se rencontrent et se répondent. Tout a changé. Rien n’a changé. Ici on rit comme on pleure, on vit comme on peut, et sous le plaisir du jeu encore et toujours la révolte gronde.
Deux femmes, deux hommes, quatre instruments, quatre bleus de travail, un champ de bataille et le Tango. Tandis que la musique parfois étonne, le tempérament reste fidèle aux racines : toute l’ambiguïté est là, entre exaltation et mélancolie, véhémence et douceur, espoir et fureur.
Dans la presse
" Ils ont la langue bien pendue et portent des bleus de travail : se réclamant d’un tango populaire et humaniste, ce quatuor (piano, contrebasse, violon et bandonéon) des bords de Seine cultive une véhémence moderniste assez sauvage dans une mise en scène soignée. Les petits mots rebelles et les dialogues fantaisistes qu’ils intercalent entre leurs compositions ajoutent du piquant à l’affaire. " TÉLÉRAMA
" Du tango exalté et bouilonnant qui affiche un sacré tempérament.. Le sens de la rigueur appris dans les conservatoires, (...) l'humeur canaille, le goût de l'audace, tout aussi flamboyant quand il s'empare ou s'inspire des maîtres (Osvaldo Pugilese, Armando Pontier, Lucio Demare), reprend des standards que lorsqu'il invente..." LE MONDE
Distribution
Violon : David Haroutunian
Bandonéon : Marion Chiron
Piano : Leandro Lacapere
Contrebasse : Blanche Stromboni
Dessin : Jules Stromboni
Crédits
Mise en scène : Flannan Obé
Partenaires
Partenaire : Alto - solutions artistiques